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Chirurgie et orthodontie

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La chirurgie maxillo-faciale pour vos besoins orthodontiques

La chirurgie orthognatique

 

La chirurgie orthognatique permet de corriger certains déséquilibres entre les mâchoires, lorsque ceux-ci sont trop importants pour être traités uniquement par l’orthodontie. Elle peut porter sur le maxillaire (= mâchoire supérieure), la mandibule (mâchoire inférieure) et/ou le menton, qui peuvent être avancés, reculés ou élargies pour s’adapter à chaque situation. L’intervention n’est réalisée qu’après l’arrêt de la croissance généralement à partir de 18 ans. 

 

Traitement orthodontique : 

L’orthodontiste intervient avant l’opération afin de préparer les arcades dentaires en vue de la future position des dents. D’une durée d’environ 10 à 12 mois, le traitement s’effectue à l’aide d’appareils orthodontiques.

 

Phase chirurgicale : 

L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Le chirurgien réalise des coupes au niveau de l’os du maxillaire ou de la mandibule et les replace dans une position adéquate. La nouvelle position de l’os est maintenue à l’aide de plaque fines de titane non visibles et non palpables. Ces plaques peuvent être gardées à vie ou bien être enlevées dans un second temps si le patient le désire. Aucune cicatrice n’est visible sur le visage, car les incisions se font à l’intérieur de la bouche.

Les suites opératoires sont simples et autorisent généralement un retour au domicile le jour même ou après 2 à 3 nuits pour les gestes les plus importants.

Dans les suites immédiates la survenue d’un œdème de la face est habituelle. Les mâchoires sont guidées par des élastiques fixés à l’appareil dentaire pour une durée de 15 jours à 1 mois. La reprise de l’alimentation se fait le jour même avec des repas mixés puis mous pendant 4 à 6 semaines, afin que l’os ait le temps de parfaitement cicatriser.

 

Traitement orthodontique post-chirurgical : 

Il permet de compléter les corrections effectuées, d’améliorer le bon ajustement des arcades dentaires et d‘optimiser l’occlusion, pendant 6 à 12 mois pour l’étape des finitions. Un système de contention sera ensuite mis en place à l’issue du traitement. 

 

Juxtaposition de deux visuels "avant" et "après" une opération chirurgicale de la mâchoire, visant à corriger un défaut maxillaire.

 

Traction d’une dent incluse

 

Une dent incluse est une dent qui est bloquée, retenue et ne peut évoluer favorablement à sa place sur l’arcade. Ce phénomène peut toucher toutes les dents, essentiellement les dents de sagesse inférieures qui nécessitent alors souvent leurs avulsions. 

 

La canine maxillaire (supérieure) est une dent fréquemment incluse. En effet, les canines sont les dernières dents antérieures à faire éruption vers 11-12 ans et bénéficient parfois de peu d’espace sur l’arcade dentaire. Elles pourront de ce fait emprunter un chemin différent (canine ectopique) ou rester « emprisonnées » dans l’os (canine incluse). Les canines ont un rôle fonctionnel majeur dans l’occlusion dentaire, puisqu’elles guident la mandibule vers la bonne position lors de la fermeture. Il sera alors important de faire tous les efforts possibles pour la mettre en place sur l’arcade.

 

Souvent à l’aide d’une radiographie panoramique, le dépistage précoce est un élément fondamental de la réussite du traitement.

 

La prise en charge des inclusions se fait par l’orthodontiste en étroite collaboration avec un chirurgien. Un examen préalable, approfondi et l’étude d’un CBCT (radiographie en 3D) sont réalisés,afin de déterminer la solution la plus appropriée : traction et mise en place sur l’arcade, abstention ou extraction.

Plusieurs facteurs peuvent influencer le résultat : la sévérité de l’inclusion, l’inclinaison de la dent retenue, l’âge du patient et sa motivation.

Le traitement se déroulera en 3 étapes, généralement pendant 24 à 36 mois.

 

Temps orthodontique pré-chirurgical : 

A l’aide d’un appareil multi-bagues, l’orthodontiste alignent les dents et aménage la place nécessaire à la mise en place de la dent retenue. 

 

Temps chirurgical : dégagement de la dent incluse (= désinclusion) :

La dent retenue est exposée en soulevant la gencive et en fraisant l’os au besoin. Une attache de traction orthodontique est collée sur sa face visible, reliée à l’appareillage orthodontique en place.

 

Temps orthodontique post-chirurgical :

Il permet à l’orthodontiste d’activer la traction de la dent retenue sur l’arcade, à l’aide d’une chainette, toutes les 3 à 4 semaines. Quand la dent est suffisamment descendue, le système de traction est enlevé, puis une bague est collée sur la dent afin de la prendre directement en charge et de l’aligner à son tour avec les autres dents.

Une fois les finitions terminées, un système de contention sera mis en place à l’issue du traitement.

 

 

Mini-implant et ancrage 

 

Les Mini-implants, appelés aussi minivis, sont des ancrages osseux temporaires.Ils sont mis en place au cours du traitement d'orthodontie, sont utilisés comme moyen d'ancrage et déposés quand ils ne sont plus nécessaires. Leur but est de diminuer la durée du traitement et d'en faciliter sa réalisation.

 

La pose d’un mini-implant se fait sous anesthésie locale, souvent sans piqûre. Ils sont placés au travers de la gencive à l'aide d'un tournevis chirurgical en quelques minutes. Un système de traction est alors mis en place afin de réaliser le mouvement souhaité. 

 

Les Indications sont nombreuses :

  • Augmenter l'ancrage dentaire
  • Appareillage orthodontique limité
  • Réalisation de mouvements dentaires difficiles : redressement ou ingression molaire
  • Mouvements dentaires recherchés sans effet parasite : ingression, égression, fermeture de béance, correction des décalages asymétriques, recul incisif, traction d’une dent incluse, ouverture ou fermeture d’un espace par avancée (mésialisation) ou recul (distalisation) d’une dent... 

 

Les conseils post opératoire sont :

  • La prise d'un antalgique ; la douleur ressentie est similaire à celle produite par un changement d'arc.
  • Ne pas passer la langue sur le mini-implant
  • Effectuer un brossage soigneux du mini-implant à l'aide d'une brosse à dent 
  • Traction effectuée par l'orthodontiste sur le mini-implant dans la semaine qui suit sa pose.

 

Les échecs : il arrive parfois qu'un mini-implant ne tienne pas, il sera alors replacé à un autre endroit.

 

 

Le cabinet ortho'victoire travaille en étroite collaboration avec des chirurgiens pour les cas nécessitant une intervention. N'hésitez pas à nous contacter pour prendre rendez-vous avec le cabinet.